QUAND?

Cette journée d’étude questionne l’une des pierres angulaires de l’idéologie punk, le « do it yourself ». Il s’agit à la fois d’interroger le DIY comme un régime de pratiques et comme un ensemble de valeurs éprouvées dans l’action, confinant finalement à l’éthique, tout en éclairant la richesse et la variété des projets et des formes de reconnaissance que cette modalité de vie engendre au fil du temps, dans la construction et le renouvellement de la scène punk en France.

L’objectif de cette journée d’étude sera de s’emparer de questions essentielles qui, touchant aux modes de vie et de création artistique et musicale, inscrivent la violence réelle, imaginée ou fantasmée au cœur des fonctionnements et des représentations de la scène punk en France.

Cette journée d’étude s’intéresse aux formes de territorialisation du punk en France. Alors que les scènes urbaines semblent concentrer l’essentiel du phénomène, les recherches s’attachent à explorer l’infinie richesse de l’implantation du punk au-delà des grandes villes, et à dresser l’inventaire des processus d’enracinement du punk dans les bourgades et zones rurales.

Cette journée d’étude questionne la polarisation sexuée de la scène punk en France. Elle s’intéresse aux places qu’occupent les femmes et les hommes dans l’émergence et la diffusion du punk, aux modèles de féminités et de masculinités valorisés ainsi qu’aux frontières qui délimitent les territoires du masculin et du féminin dans la fabrication du fait musical punk.

Cette journée d’étude analyse les processus médiatiques et les formes de médiations à l’œuvre dans la construction du punk en France. Elle questionne, à travers la variété des discours et des dispositifs, les mécanismes qui ont accompagné, voire induit, les transformations du punk et de ses représentations, déplaçant sensiblement les frontières entre underground et mainstream.

Cette journée d’étude questionne le travail de collecte, d’analyse et de valorisation des archives du punk. Elle lance une réflexion essentielle sur les défis de la préservation et de la patrimonialisation du punk en France, à l’heure où bien des acteurs de cette scène tirent leur révérence et que disparaissent les traces et la mémoire de leurs parcours.

Cette journée d’étude se focalise sur les trajectoires et les histoires de vie des groupes et des musiciens. Elle s’attache à la fois aux parcours des acteurs, aux processus de création, aux engagements artistiques et aux luttes politiques, pour éclairer la constitution et les transformations de la scène punk en France.

Cette journée d’étude pose les bases d’une analyse comparée des scènes punk dans les pays européens en situant la problématique punk hexagonale dans un ensemble culturel plus vaste et en questionnant les processus sociohistoriques et les formes de transferts culturels à l’œuvre dans l’invention du punk à l’échelle de l’Europe.

Cette journée d’étude interroge les caractéristiques des générations successives de la scène punk en France et cherche à rendre intelligibles ces générations dans leurs temporalités et dans leurs modes de cohérences musicales et esthétiques.

Cette journée d’étude analyse les conditions d’existence et les spécificités de la scène punk en France. Elle ouvre des pistes en termes de problématiques, de sources et de terrains.